Antiviraux : Quels sont les enjeux d'une prospection commerciale ?

Quatre Citations inspirantes A propos de Antiviraux

Deux médicaments antiviraux sont efficaces sur le virus de la grippe A(H1N1)v : l’oseltamivir (Tamiflu - laboratoire Roche) et le zanamivir (Relenza - laboratoire GlaxoSmithKline). Deux patients qui ont reçu du nirmatrelvir plus ritonavir ont signalé une amélioration à respectivement 25 et 60 jours après l’apparition des symptômes initiaux, tandis qu’une autre personne qui aurait été atteinte de la COVID-19 de longue durée pendant 2 ans a signalé une amélioration substantielle de ses symptômes chroniques après avoir reçu du nirmatrelvir plus ritonavir, suite à une réinfection par le SARS-CoV-2. Le Paxlovid a reçu une autorisation conditionnelle de l’Agence européenne des Médicaments (EMA). Pour les patients hospitalisés, on peut citer l’essai Recovery au Royaume-Uni, Remap-cap (un essai patient financé par l’Union européenne qui existait avant la pandémie), EU-Solidact, ou encore un essai mené dans le cadre d’un réseau international financé par le NIH américain. Le baracitinib, autre médicament utilisé pour lutter contre la polyarthrite, est en cours d’évaluation par l’Agence européenne des médicaments.

Le tocilizumab était un médicament déjà utilisé contre l’arthrite. En effet, pour être efficace, le médicament doit être administré dans les quelques jours qui suivent l’apparition des symptômes, afin d’empêcher que le virus ne se dissémine efavirenz 600mg bon marché dans le corps et ne déclenche la « tempête cytokinique » - autrement dit, l’inflammation généralisée - qui survient chez les patients atteints de formes sévères. Des essais précédents sur le favipiravir, bien que petits, avaient suggéré que chez les patients COVID-19 hospitalisés présentant des formes de la maladie légères à modérées, le médicament pouvait éliminer le SRAS-CoV-2 dans le nez et la gorge. Car sinon, autant recommander le vaccin : celui-ci est non seulement très efficace contre les formes graves, mais qui plus est, il s’agit probablement du produit de santé qui a été le plus minutieusement examiné jusqu’à présent (grâce notamment à la généralisation des grandes bases de données internationales). En 2011, l'utilisation des premiers agents antiviraux à action directe (AAD) en association avec le traitement habituel a été approuvée au Canada.

Un traitement par la prednisolone (1 mg/kg/j 5 jours puis 10 mg/j) pendant 10 jours augmente les chances de guérison complète, chez les patients atteints d'une paralysie de Bell de gravité modérée. Une méta-analyse récente de 63 études portant sur 257 348 patients atteints de la COVID-19 a révélé que 20 à 40 % présentaient au moins un symptôme persistant 3 à 12 mois après la guérison de la phase aiguë. Actuellement, les gens non vaccinés (qui sont les plus à risque d’infection, voire de développer des formes sévères) doivent passer par une prescription médicale pour être remboursés de leur test, ce qui peut allonger les délais de prise en charge. Ils peuvent infecter les humains, mais aussi toutes les autres formes de vie. Ils n’ont donc pas vocation à se substituer à la vaccination : il s’agit uniquement de thérapies complémentaires, destinées à réduire au maximum le risque de formes sévères et donc de décès.

La prophylaxie doit se limiter à des situations très particulières, comme dans le cas de l’administration d’anticorps à des gens qui n’ont pas pu monter de défense immunitaire. Ce n’est pas le cas du Molnupiravir, dont l’évaluation se prolonge. Pourtant, d'autres experts pensent que les antiviraux expérimentaux comme le molnupiravir, qui a d'abord été développé pour la grippe, pourraient grandement aider dans la lutte contre le COVID-19. En revanche, un effet sur la mortalité a été avéré. L’essai Recovery a montré que ce corticoïde réduit la mortalité d’un tiers chez les patients les plus gravement atteints. Au-delà d’un antiviral, ces molécules pourraient être employées comme complément alimentaire afin de booster la réponse immunitaire, et ainsi limiter le risque d’infection chez l’individu », précise le virologue. Cela signifie que la moitié était incluse plus tard, et ce, alors même que le contexte d’un tel essai clinique est « idéal », puisque les moyens et le suivi sont conséquents.

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